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L'apprentissage de la science religieuse islamique selon la compréhension des pieux prédécesseurs
 
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 Le hadith Ahaad

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Oum Mouqbil
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MessageSujet: Le hadith Ahaad   Le hadith Ahaad I_icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 20:42

Le hadith Ahaad

Cheikh al Albany



La Dissociation entre le hadith Ahaad et le hadith Moutawâtir
et la prescription qui en découle



L’exemple le plus manifeste, et dans lequel certaines personnes de notre époque s’engouffrent, est leur dissociation entre le hadith Ahaad et le hadith Moutawâtir.

Cette dissociation est la preuve la plus visible de leur détournement de la voie des pieux prédécesseurs, car ces derniers ne connaissaient rien qui porte le nom de hadith Ahaad et Moutawâtir. Et surtout que les Khalafs (ceux qui sont venu après les trois premières générations), les inventeurs de ces expressions, ont appliqué dessus une prescription religieuse (houkm) : Ils ont dit que le hadith Ahaad authentique touchant à la croyance ne doit pas être pris en considération, même s’il est authentique, sauf s’il atteint le niveau d’authenticité du Moutawâtir. Ce découpage, sur lequel est appliqué cette prescription, consiste à dissocier la croyance et le Fiqh en prétendant que le hadith Ahaad ne peut pas être accepté lorsqu’il traite de la croyance, mais qu’il peut être accepté lorsqu’il traite du Fiqh.

Celui qui a étudié la voie des compagnons et de ceux qui les ont suivis s’apercevra de manière certaine que ce découpage est une innovation introduite dans l’Islam. C’est une philosophie qui n’a rien à voir avec l’Islam. Nous le savons, et eux aussi le savent, mais le nient. Comme l’a dit Allah ‘azza wa jall :


« Et ils les nièrent injustement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitudes. Regarde donc ce qu’il est advenu des corrupteurs. » [les fourmis verset 14]



Le hadith Ahaad 79841  Les arguments qui prouvent que le hadith Ahaad est une Source valide


Ils savent tous que le prophète envoyait certains de ces compagnons seuls pour appeler les gens éloigné de Médine à l’Islam. L’Islam est contenu dans ce que le prophète a apporté, et réparti en sujets touchant à la croyance et en sujets touchant aux Fiqh. Il n’y a pas de divergence sur ce point.

Parmi les exemples célèbres qui se trouvent dans la Sounnah authentique, qu’ils connaissent très bien et dont ils se détournent, il y a l’envoi de manière successif de Mou’adh bni jabal, puis Abou moussa Al-Ach’arî, puis ‘Ali par le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui.

Que faisaient donc ces compagnons lorsque le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui les a envoyé au Yémen ? Il ne fait aucun doute qu’ils les appelaient à croire en Allah et au Messager Prière et Salut d'Allah sur lui, ce qui est la base de toute croyance, puis ils les appelaient vers l’Islam qui consiste en ce que le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui a apporté.

Il a été rapporté dans le Sahih de Boukhari et dans celui de Mouslim d’après Anas – radhiyallahou ‘anhou -  que lorsque le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui envoya mou’adh au Yémen, il lui dit :
« Que la première chose à laquelle tu les appellent soit : le témoignage qu’il n’existe aucune divinité en dehors d’Allah et que Mouhammad est le Messager d’Allah, puis s’ils t’ont obéi, ordonne leur de pratiquer la Salat… » Jusqu’à la fin du hadith. Ce hadith stipule que le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui à donné cet ordre à Mou’adh sachant qu’il serait seul [à prêcher]. Dans le vocabulaire des Khalafs, la prêche de Mou’adh est appelée Ahaad (il est le seul à transmettre aux gens du yemen la parole d’Allah et de son messager). Or le prophète Prière et Salut d'Allah sur lui lui à ordonné d’appeler en premier lieu vers la croyance en Allah seul, sans associé : « Que la première chose à laquelle tu les appellent soit : le témoignage qu’il n’existe aucune divinité en dehors d’Allah », donc si vous acceptez ce hadith considéré de tout temps comme authentique par la totalité des musulmans : ils croient tous au fait que le prophète a envoyé Mou’adh au Yémen et lui a ordonné de les appeler vers le témoignage qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah. Donc comment peuvent-ils accepter l’authenticité de ce hadith, puis dire que le hadith Ahaad ne peut pas être accepter dans ce qui touche à la croyance ?

Ce sujet suffit donc à montrer à tout musulman sensé le danger de s’éloigner du livre, de la Sounnah et de la voie des compagnons qui ce traduit ici par l’absence de dissociation entre le hadith Ahaad et le hadith Moutawâtir. il n’ont pas philosophé sur cette distinction lors de leurs déplacements  à travers les contrés afin d’appeler les gens vers l’Islam .




 Le hadith Ahaad 79841 La nécessité de connaître les actes des prédécesseurs à coté de l’étude du Livre et de la Sounnah


C’est pour cela qu’il est primordial pour toute personne qui désire être sur la voie Salafî d’étudier la voie des prédécesseurs, c'est-à-dire les compagnons, les suivants, et ceux d’après, au même titre qu’elle étudie le Coran et la Sounnah.

Parce que ce sont eux qui nous ont rapporté cette prédication sous sa forme pure (vrai).


...


Dernière édition par Oum Mouqbil le Mar 20 Jan 2009 - 20:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le hadith Ahaad   Le hadith Ahaad I_icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 20:43

Le hadith Ahaad 79841 Réponse aux contradicteurs par le biais des hadiths Ahaads qui comportent à la fois de la jurisprudence et de la croyance


L’exemple ce trouve devant vous ; ils dissocient le Hadith Ahaad du hadith Moutawâtir en disant que la croyance ne peut être prise que des hadith Moutawâtir. Ils tombent parfois dans des situations trés contradictoires ! Et cela à cause de leur éloignement de cette voie, celle des prédécesseurs (Salafî). Certains textes intègrent à la fois du Fiqh et de la croyance. Comme par exemple, la parole du prophète rapporté dans les deux Sahih d’après abou Hourayra : « Le prophète a dit : Lorsque l’un d’entre vous s’assoit pour le dernier Tachahoud qu’il demande protection à Allah contre quatre choses : il dit : Ô Allah je demande protection auprès de toi contre le châtiment de l’enfer, le châtiment de la tombe, contre les épreuves de la vie et de la mort et contre l’épreuve du Djjâl ». Il y a dans ce hadith un ordre donné de demander la protection contre quatre choses. C’est donc une prescription religieuse [qui entre dans Le Fiqh]. Et ils sont d’accord avec nous que le hadith Ahaad est accepté dans les prescriptions religieuses. Il y a l’ordre de demander la protection contre quatre choses. Je cherche protection contre le châtiment de la tombe, contre l’épreuve de la vie et de la mort, contre l’épreuve du Dajjâl.

Croient-ils donc au châtiment de la tombe ?

Ici, ils se retrouvent empêtré, le châtiment de la tombe est une croyance, et d’après eux sont existence n’est pas rapporté par des hadiths Moutawâtirs. C’est pour cela qu’ils ne croient pas au châtiment de la tombe. Ils ne croient qu’au châtiment infligé à pharaon à cause du verset :
«le feu, auquel il sont exposé matin et soir » [ghâfir : 46]. Ce feu, disent-ils, est le châtiment de pharaon et des siens. Par contre, pour ce qui est de l’ensemble des mécréants d’une part, puis les musulmans qui méritent le châtiment de la tombe d’autre part, et bien ils n’y croient pas du tout[1]. Et ceci n’est que la conséquence de leur déviation vers cette fausse croyance qui est : « Tant que le hadith n’est pas Moutawâtir il n’est pas recevable dans ce qui touche à la croyance ». C’est pour ça qu’ils rejettent un nombre très élevé de hadith en prétextant qu’ils n’ont pas atteint le niveau d’authenticité du moutawâtir.

Par exemple, vous connaissez – in chaa Allah - le hadith de Boukhari d’après ibn ‘Abbas – radhiyallahou ‘anhou – lorsqu’il dit : le prophète passa devant deux tombes. Il dit
: « Certes, ces deux là reçoive le châtiment, et il ne sont pas châtié pour grand-chose [2], l’un des deux pratiquait la médisance et l’autre ne se préservait pas des projections d’urine (lorsqu’il faisait ses besoins) ».

Puis le prophète demanda qu’on lui apporte une branche de palmier qu’il coupa en deux et planta chacune des deux branches devant chaque tombe. Ils le questionnèrent au sujet de cela. Il répondit : « peut être qu’Allah ‘azza wa jall diminuera leur châtiment tant que ces deux branches resterons sèchent ».

Ce hadith se trouve dans le sahih de Boukhari et vous avez entendu qu’il a clairement indiqué que ces deux personnes étaient musulmanes et que malgré cela ils reçoivent le châtiment dans la tombe. Le prophète a donc demandez à Allah qu’il leur allège le châtiment le temps que les deux branches sèchent.

C’est ainsi que dans un autre hadith le prophète dit :
« prenez garde à la souillure de l’urine. La plupart des châtiments de la tombe sont dû à cause d’elle. », Et ainsi de suite, les hadith sur ce sujet sont très nombreux. Parmi eux encore – et je ne serais pas long – on a la parole du prophète lorsqu’il passa devant la tombe de deux associateurs morts pendant la période préislamique (Jâhiliya). Il dit donc : « Si vous n’étiez pas mortel je vous aurais fait entendre le châtiment de la tombe. ».

Malgré que ces hadiths montrent l’existence du châtiment de la tombe pour les musulmans et les mécréants, ces signes furent niés, et ils ne crurent pas en leur contenu à cause d’une philosophie qui dit que se sont des hadiths Ahaad.

Quel est donc leur position au sujet du hadith de Abou Hourayra radhiyalahou ‘anhou :
« Lorsque l’un d’entre vous s’assoit pour le dernier Tachahoud qu’il demande protection à Allah contre quatre choses… », Parmi ces quatre choses on trouve le châtiment de la tombe.

S’ils demandent protection contre le châtiment de la tombe par application de ce hadith, et ils sont obligé d’accepter ce hadith puisque nous et eux somme d’accord pour dire que le hadith Ahaad est accepté dans tout ce qui touche au prescriptions. Or ceci est une prescription religieuse : le prophète nous à ordonné de l’invoquer avec cette invocation dans le dernier Tachahoud. Comment donc peuvent t’ils accepter ce hadith sachant qu’il rejettent l’existence du châtiment de la tombe et n’y croient pas ?
Ils se retrouvent donc hagards, perdu, égaré à cause de la philosophie par le biais de laquelle ils sont sortis de la voie des compagnons du prophète qui eux, n’ont fait aucune dissociation entre les hadiths.


Notes :
[1] Ils ne croient pas que tout ces gens là auront un châtiment dans la tombe. Pour eux pharaon est un cas particulier.
[2] C'est-à-dire que ces choses ne leur paraissaient pas grand-chose au moment où ils les faisaient.






Le hadith Ahaad 79841 La position des quatre imâms sur ce sujet


Aucun prédécesseurs, ni aucun des quatre imâms, qui suivent les pieux prédécesseurs dans leur croyance, n’a fait de dissociation [entre hadith Ahaad et Moutawâtir].
Sauf ceux des prédécesseurs de la troisième génération qui faisaient partie des sectes égarées comme les Mou’tazilats, les khawârij et d’autres, et sur lesquelles s’applique le verset :


« Et quiconque fait scission (se sépare) d’avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors nous le laisserons comme il s’est détourné, et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle mauvaise destination ! » [les femmes : 115].

C’est donc un exemple clair qui vous a montré que le simple fait de suivre le livre et la Sounnah ne leur est d’aucune utilité puisqu’ils rejètent la partie de la Sounnah lié à ce qu’ils nomment « Hadith Ahaad ».

La seule vrai garantie [de ne pas s’égarer] est :

suivre la voie des prédécesseurs.

C’est pour cette raison que nous trouvons certains de nos savants de grande valeur nous exhorter à suivre la méthodologie de nos pieux prédécesseurs. Je vise ici Ibn Al-Qaym – rahimahoullah – qui a énoncé cela dans un vers de poème.

La science c’est : Allah à dit, le prophète à dit, les compagnons ont dit…

Il ne s’est pas contenté de dire : « La science c’est : Allah à dit, le prophète à dit ». Il a ajouté «les compagnons ont dit ». Et vous savez maintenant pourquoi : à cause des versets et hadiths précédent qui stipulaient que les gens du groupe sauvé sont ceux qui s’accroche à la voie des prédécesseurs, les compagnons du prophète Prière et Salut d'Allah sur lui.

C’est pour cela qu'Ibn Al-Qaym – rahimahoullah – a dit :


« La science c’est : ‘ALLah a dit’, ‘Le prophète a dit ’,

‘les compagnons ont dit’ et non pas du camouflage.

Et la science ne consiste pas à ce que, avec insolence, tu mettes en opposition la parole du prophète et l’opinion d’un savant. Et prend garde à ne pas refusé et nié les attributs d’Allah, méfie toi de la négation et de la comparaison. »

Dans la deuxième partie des verts de ibn Al-Qaym il y a une référence à un deuxième exemples différent du premier.




http://www.oussoul.online.fr/index_oussoul_dawa.htm
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