La Zakât sur le bien du défunt

Q: Je vous présente mon cas : mon père est décédé le 24 Dhoul-Hidja 1415 de l'Hégire, c.-à-d six jours avant que sa fortune atteigne l'année lunaire. Les successeurs ont divergé quant à l'obligationde prélever la zakât, afin de purifier la fortune, d'autres suggèrent que cette fortune n'est pas sujette à la zakât. Nous vous prions de nous donner l'avis religieux relatif à la Zakât dans ce cas, sachant que la Zakât due pour l'année précédente (1414 de l'Hégire) a été entièrement prélevée.



R: Si la réalité est telle que vous venez de citer, (le père décède avant l'écoulement d'une année lunaire pour calculer sa fortune), vous ne devez pas payer la Zakât à la place du défunt, puisqu'il est mort avant l'échéance de la Zakât, par contre, il faut que chaque héritier prélève de sa propre part de l'héritage la Zakât due, si cette part, atteint, par elle-même ou étant ajoutée au reste des biens en numéraire ou de ceux du commerce, le taux prescrit par la Charia (le Nisâb), au bout d'une année lunaire, depuis le décès du '' de cujus '' (le défunt testateur), sachant que la valeur de la Zakât équivaut au quart du dixième (2,5 %).


Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.


Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')





Source: alifta, les piliers de l'Islam

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