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 La visite du malade et ses règles

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Umm Abdillah
Je ne peux plus me passer d'El 'Ilm
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Umm Abdillah


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MessageSujet: La visite du malade et ses règles   La visite du malade et ses règles I_icon_minitimeDim 12 Fév 2017 - 12:25


La visite du malade et ses règles



BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


Il est important que lorsque l’on visite le malade, on ne tarde pas dans l’assise auprès de lui. Il faut prendre des nouvelles et ensuite partir afin de ne pas tarder. Ceci dit, l’auteur de « al-Fouroû’ » [1] a dit : « Œuvrer avec une opinion retenue. » Ce qui veut dire qu’il est nécessaire d’œuvrer dans cette affaire avec une certaine retenue. Si tu vois que le malade trouve un plaisir à ce que tu restes auprès de lui, dans ce cas, tu dois rester afin de le soulager ou lui faire plaisir. Mais si tu sens une certaine gêne, et qu’il veut que sa famille reste auprès de lui, dans ce cas tu ne tardes pas.

Le plus authentique à ce sujet est que tu analyses les choses selon la situation. Tu dois voir si le malade préfère ou pas que tu restes près de lui. Les gens divergent au sujet du malade, et au sujet des visites. [2]

Devons-nous ordonner au malade de prendre des soins et médicaments ? Ou bien au contraire lui dire de les délaisser ? Ou bien cela dépend-il de la situation ? La réponse est que certains savants disent : le fait de délaisser les médicaments est meilleur, car il n’est pas recommandé à la personne de les utiliser. Ils s’appuient pour cela sur différents textes. Le premier : « Lorsque nous avons mis au Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) un médicament dans un côté de sa bouche (lorsqu’il agonisait), il a commencé à nous faire signe de ne pas insérer de médicament dans sa bouche. » [3] Le deuxième : « Lorsque Abû Bakr (radhiallâhu ‘anhu) a été malade, on lui a dit : « As-tu appelé un médecin ? » Il dit : « Oui, Il (c.a.d Allâh) m’a certes vu, et Il a dit : Je fais ce qu’il me plait. » Abû Bakr est le meilleur de cette communauté après le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam), et est donc un exemple et un guide.

Certains savants ont dit qu’il est plutôt de tradition d’avoir recours au médicament, pour différentes raisons :

- 1) Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a commandé cela.
- 2) Cela constitue un moyen bénéfique.
- 3) Certes la personne tire profit de chaque instant, et plus particulièrement le croyant qui profite du temps accordé, où chaque instant est bénéfique pour lui.
- 4) Le malade est dans une situation difficile physiquement, et il n’est pas en mesure dans cette situation de mettre en application des actes d’adoration, et d’œuvrer dans l’adoration. Et si Allâh le soulage et lui accorde la facilité, il peut mettre en application par ce biais les adorations. Les médicaments peuvent être le moyen.

Certains savants ont dit que si le médicament permet de savoir ou de penser que cela aura un bénéfice pour le patient, alors cela est meilleur. Mais si cela ne comprend que des risques, il est donc meilleur de le délaisser. [4]

Le fondement à la base concernant le jugement de l’utilisation des médicaments est que cela est légiféré. Cela trouve son fondement dans le Noble Qor’ân, les dires et les applications de la Sounnah, lorsque cela a l’objectif de la préservation de la santé, et que cela constitue les objectifs généraux de la Législation. [5]

Lors de la visite du malade, il faut interroger sur sa situation, son bien-être et adopter un comportement d’encouragement et d’espoir, le recommander au repentir et à établir un testament. Cela sur la base du hadîth : « Il n’appartient pas à un musulman qui a des choses à recommander, de passer deux nuits sans que son testament soit auprès de lui » [6] La personne ne doit pas tarder son assise auprès du malade, de crainte de lui causer du tort. Il est blâmable de visiter le malade en milieu de journée, de le visiter tôt le matin ou tard le soir, de le visiter dans les nuits de Ramadhân, car il se peut que le malade soit dans une situation de faiblesse importante. [7]

Il est recommandé de visiter le malade, comme cela est rapporté par al-Barâ qui dit : « Il nous a été ordonné par l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) de suivre le convoi funèbre et de visiter le malade. » Rapporté par al-Bukhârî et Muslim. D’après ‘Alî, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Tout musulman qui visite un malade le matin a soixante-dix mille anges qui prient en sa faveur jusqu’au soir. Et s’il le visite le soir, soixante-dix mille anges prient en sa faveur jusqu’au matin. Et il aura (en plus de cela) un jardin au Paradis. » Rapporté par at-Tirmidhî (et authentifié par al-Albânî). Lorsque l’on visite le malade, on doit invoquer pour lui. Il a été authentifié de Anas qui a dit à Abâ Hamzah qui se plaignait d’un mal : « As-tu utilisé la conjuration enseignée du Prophète ? », il répondit par la négative. Anas lui dit : « Ô Seigneur, Seigneur des hommes, élimine le mal et guéris d’une guérison qui ne laisse aucun mal, car Tu es le seul Guérisseur, il n’est d’autre guérison que la Tienne. » [8] Il est recommandé d’honorer la famille du malade, de la soutenir et de leur recommander la piété. Il faut rappeler Allâh – ‘Azza wa Djal – au malade, le conseiller au repentir et au testament. [9]

Notes
[1] Chams ad-Dîn Ibn Mouflih Al-Maqdissî Al-Hanbalî (708-763) qui était le plus érudit dans le dogme Hanbalite de son époque.

[2] At-Ta’lîq ‘ala al-Mountaqâ min Akhbâr al-Moustafâ du SHeikh Ibn ‘Uthaymîn, 3/472

[3] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

[4] Ach-Charh al-Moumti’ ’ala Zâd al-Moustaqni’ de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 5/232-233

[5] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh ’Abdullâh al-Bassâm, 3/144

[6] Unanimement reconnu authentique

[7] Al-Fiqh al-islâmî wa Adillatuh, 2/395-396

[8] Rapporté par al-Bukhârî

[9] Al-Moughnî de Ibn Qoudâma, 3/361-363


Source: https://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article797
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