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 Concernant les fêtes mécréantes

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Oum Mouqbil
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MessageSujet: Concernant les fêtes mécréantes   Concernant les fêtes mécréantes I_icon_minitimeLun 20 Oct 2008 - 20:27

La fête des mères

Sheikh Al-’Uthaimîn


Question :

Quel est le statut religieux en ce qui concerne "la fête des mères" ?

Réponse :

Certes, toutes les fêtes qui ne sont pas en conformité avec les fêtes légiférées par Allah relèvent des fêtes innovées. Elles n’étaient pas connues à l’époque de nos pieux prédécesseurs (As-salaf Assâlih).
Il se peut même que leurs origines proviennent des non-musulmans, auquel cas viendrait s’y ajouter l’innovation de la volonté de ressembler aux ennemis d’Allah, Exalté soit-Il.
Les fêtes légiférées par Allah sont connues auprès des gens de l’Islam :

« ’idu-l-fitr » (fête suivant la fin du mois de ramadhan).
« ’idu-l-adha » (jour du sacrifice de la bête).
« ’idu-l-ousbou’ » (fête hebdomadaire soit le vendredi).

et en dehors de ces trois fêtes-là, il n’exite aucune autre fête.

Toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là sont donc rejetées à la face de celui qui les a initiées et n’ont aucune valeur (fausses) dans la religion d’Allah, Exalté soit-Il, conformément à la parole du prophète, صلى الله عليه وسلم :
"Celui qui a initié un acte innové ne faisant pas partie de notre religion est rejeté" [1], rejeté signifiant non accepté auprès d’Allah et dans une autre version : "Celui qui fait un acte ne faisant pas partie de notre religion est rejeté".

Suite à celà, il est donc interdit de célébrer la fête qui est mentionnée dans la question, à savoir la fête des mères. Il n’y est pas autorisé d’exprimer des sensations propres aux fêtes, tels que la joie, le fait d’offrir des cadeaux et tout ce qui ressemble à celà.
Il est obligatoire à tout musulman d’être fier de sa religion, et de s’arrêter aux limites qu’Allah, le Très-Haut, ainsi que Son messager, صلى الله عليه وسلم, lui ont fixées. Rien ne doit être ajouté, ni enlevé dans cette noble religion qui est agréee auprès d’Allah, le Très-Haut. Il est également du devoir de tout musulman de ne pas se comporter comme une girouette qui se dirige en fonction du vent comme il est de son devoir de former sa propre personnalité en fonction de ce qu’implique la religion d’Allah, le Très-Haut, de sorte qu’il soit suivi et non pas un suiveur, qu’il soit un exemple et non pas un imitateur car la religion d’Allah, et la louange est à Lui, est parfaite à tous les égards.
Allah, Exalté soit-Il, nous dit dans le Coran :


« Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agrée l’Islam comme religion pour vous » [2].

S’il y a une personne qui mérite qu’on lui accorde plus qu’un seul jour de fête dans l’année, c’est bien la mère. Plus encore, les mères ont des droits sur leurs enfants, notamment le fait qu’ils doivent prendre soin d’elles, se préoccuper d’elles et de leur obéir quand ceci ne mène pas à la désobéissance à Allah, et ceci quelque soient le temps ou le lieu.


[1] Bukhâri, 1297
[2] Sourate Al-Mâidah, verset 3



Source : Fatawa arkân al-islâm, Question 90, Page 174.
Auteur : Sheikh Al-’Uthaimîn ; qu’Allah lui fasse miséricorde.
Traduction : Abou Abdillah.
.


Dernière édition par Oum Mouqbil le Lun 20 Oct 2008 - 20:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concernant les fêtes mécréantes   Concernant les fêtes mécréantes I_icon_minitimeLun 20 Oct 2008 - 20:27

Les anniversaires

Cheikh ibn Baz



Question :

Qu'en est il de la célébration des anniversaires?


Réponse :

La célébration d'anniversaire n'a aucune source dans la shariah authentique.En fait, c'est une innovation, puisque le prophete(priere et salut sur lui) a dit :


"Toutes paroles non conforme à nos enseignements est à rejeter"

Ce hadith est rapporté par Boukhari ainsi que par Mouslim.Dans la version de Mouslim,il est rapporté sous la forme:

"tout acts non conforme à nos enseignements est à rejeter"


Il est bien connu que le prophete(priere et salut sur lui) n'a pas celebrer son anniversaire durant toute sa vie,et n'a jamais ordonné non plus de les celebrer.De plus,aucun des califes bien guidés ou de ses compagnons en generale ne l'ont fait.Et ils sont les mieux informés parmis les gens concernant la sounnah et sont ceux qui aimaient le plus le messager d'Allah(priere et salut sur lui).Ils étaient aussi les plus rigoureux dans le suivi de ce que le prophete(priere et paix sur lui) a apporté.Donc si on suppose que l'on doit celebrer les anniversaire,cela aurait été fait évidement de leur temps.De meme,il n'est pas connu qu'un des grands savants des meilleurs générations ont fait ou ordonné de célébrer les anniversaires.


Par conséquent, une telle célébration ne fait pas parti des Lois qu'Allah a envoyé avec Son messager Mouhamed (priere ets salut sur lui). Nous demandons à l'Allah et à tous les Musulmans d'en être témoin que si le Prophète (priere et salut sur lui) avait fait ou ordonné une telle pratique, ou que ses Compagnons auraient fait ainsi, nous nous précipiterions et appellerions les gens à le faire . Les éloges vont à Allah, nous sommes les plus aigus dans le suivi de sa sounnah et dans le respect de ses commandements et de ses interdits. Nous demandons à tous les Musulmans d'être ferme sur la vérité, et d'éviter tout ce qui diffère de la shariah pur d'Allah.

Cheikh ibn Baz (livre intitulé "Fatawa islamiya lil mahra el mouslima")





Chaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn



Question :

Le Chaykh a été question au sujet des anniversaires (a’yâdu-lmîlâd) ?

Réponse du Noble Chaykh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn –rahimahu-llâh- :

D’après ce qui ressort de la question, c’est que ce qui est voulu [par] « ‘îdu-lmîlâd » c’est [l’anniversaire de] l’homme.
Chaque fois q’une année s’écoule [à compter du jour de] sa naissance, [les gens lui] innovent une fête au cours de laquelle se rassemblent les membres de la famille autour d’un grand ou petit festin (ma- dabah).
Et mon avis en cela, c’est [son] interdiction (mamnû’) car, en Islâm, il n’y a pas de fête (‘îd) pour une quelconque occasion (munâsabah) hormis la fête du sacrifice (‘îdu-ladhâ), celle de la rupture [du jeûne] (‘îdu-lfitr) de Ramadân et l’évènement hebdomadaire (‘îdu-lusbû’) qui est le jour du vendredi (djumu’ah) et dans les « Sunan » de Nisâ î, d’après Anas Ibn Mâlik –l’Agrément d’Allâh sur lui- : « Les gens de l’époque de l’ignorance avaient deux jours dans l’année durant lesquels ils se divertissaient et lorsque arriva le Prophète –Prière et Salut d’Allâh sur lui- à Médine il dit :


« Vous aviez deux jours durant lesquels vous vous divertissiez mais [désormais,] Allâh vous les a changé en mieux que cela : la fête de la rupture et celle du sacrifice. »

Et [fêter les anniversaires,] risque d’ouvrir une porte à l’innovation (bid’ah) [1] comme ce qui pourrait être dit : « Si fêter l’anniversaire (mawlid) du nouveau-né (mawlûd) est permis alors sa permission pour Messager d’Allâh -prière et Salut d’Allâh sur lui- est prioritaire (awlâ) [2]. »
Et toute chose dont on ouvre la porte et qui mène à une interdiction est [elle-même] interdite.
Et c’est Allâh qui accorde la Succès.


________________________
[1] : Articles liés :
- Le moment où un acte est considéré comme une innovation dans la Religion ...
- Le plus grave entre la désobéissance et l’innovation …
[2] : Articles liés :
- L’innovation de la célébration du mawlid (naissance du Messager d’Allâh) ...




Traduction : MUKHLISÛN
Source de la fatwah : http://www.sahab.com/go/fatwa.php?id=308&query= - « madjmû’ fatâwâ wa rasâ il fadîlat ach-chaykh muhammad sâlih al-‘uthaymîn » (2/302).
Source de l’article : http://mukhlisun.over-blog.com/article-6009534.html


Dernière édition par Oum Mouqbil le Dim 21 Déc 2008 - 13:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Concernant les fêtes mécréantes   Concernant les fêtes mécréantes I_icon_minitimeLun 20 Oct 2008 - 20:36

La St-Valentin


Bismi Allah el Rahman el Rahim

Commission Permanente pour les Recherches Académiques
et l’Ifta (consultation religieuse) en Arabie Saoudite.




Question :

Le 14 février de chaque année, se fête le jour de la St valentin ou « le jour des amoureux », les gens s’offrent des roses rouges, s’habillent de la même couleur (rouge) et [à cette occasion] ils s’échangent des vœux. Certaines boutiques préparent des friandises de couleur rouge qu’ils ornent de cœurs et accrochent des affiches sur les produits qui font la promotion de ce jour là, quel est votre avis ?


Réponse :

La réponse de la commission est la suivante :

Il formellement interdit au musulman de soutenir cette fête ou ce genre de festivités prohibées, que se soit avec de la nourriture ou de la boisson, par le biais de la vente ou la consommation ou la conception, par un cadeau ou des échanges de pensée ou par la promotion [de cette fête] et autre parce que tout cela n’est en fait qu’une entraide dans l'accomplissement du péché et la transgression et une désobéissance à Allah et au Messager tandis qu’Allah le Très Haut dit : « Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition! » [Sourate Al Maïda - 02]

Il est donc recommandé au musulman de ne s’attacher qu’au Livre d'Allah [Coran] et à la tradition prophétique [As Sounna] dans tout ce qui le touche [de près ou de loin], surtout en ces temps de troubles et de recrudescence de la corruption. Il doit se montrer plus perspicace et faire preuve de plus de vigilance par crainte de tomber dans les turpitudes de ceux qui ont encouru la colère [d’Allah], des égarés et des pervers qui ne vénèrent pas Allah comme il se doit et qui ont de l’aversion envers l’Islam. Le musulman doit se réfugier auprès d’Allah le Très Haut en implorant la guidance et la constance car nul ne peut accorder la guidance et la constance à part Allah soubhanahou et Dieu est le Seul garant du succès. Paix et Salut sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons.



فتوى اللجنة الدائمة في عيد الحب

--------------

Source :
www.sahab.net

Président : 'Abdel 'Azîz 'Abd Allah Ibn Muhammad ÂL CHEIKH
Vice-Président : Sâlih ibn Fawzân EL FAWZÂN
Membre : 'Abd Allah Ibn Ghoudiyan
Membre : Bakr ibn 'Abd Allah ABÛ ZAYD

Traduction rapprochée :Ibn Hamza

source :

www.alminhadj.com

http://salafidunord.over-blog.com/
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MessageSujet: Re: Concernant les fêtes mécréantes   Concernant les fêtes mécréantes I_icon_minitimeDim 21 Déc 2008 - 13:31

Féliciter les mécréants pour leurs fêtes


Shaykh Muhammad ibn Salih Al-Uthaymin



Féliciter les mécréants pour Noël et pour d'autres de leurs fêtes religieuses est haram, selon le consensus (des savants), comme Ibn Al-Qayim (rahimahullah) a dit :

" Féliciter les mécréants pour les rites qui appartiennent seulement à eux est haram selon le consensus, comme les féliciter pour leurs fêtes et jeûnes en leur disant : " Bonne fête " ou " Appréciez votre fête " et cetera. Si celui qui dit cela a été sauvé du kufr, cela reste toujours interdit. C’est comme féliciter quelqu’un pour s’être prosterné devant la croix, ou même plus mauvais que cela. C'est aussi un grand péché que de féliciter quelqu'un de boire du vin, d’assassiner quelqu'un, ou d’avoir des rapports sexuels illicites, et cetera. Beaucoup de ceux qui n'ont aucun respect pour leur religion tombent dans cette erreur; ils ne comprennent pas l'offense de leurs actions. Quiconque félicite une personne pour sa désobéissance, bid'a ou kufr s'expose au courroux et à la colère d'Allah " [Ahkam Ahl Al-Dhimma]

Féliciter les mécréants pour leurs fêtes religieuses est haram comme l’a énoncé Ibn Al-Qayim parce que cela implique que l'on accepte ou approuve leurs rites de mécréance, même si la personne ne les accepterait pas pour elle-même. Mais le musulman ne doit pas accepter les rites de kufr ou féliciter un autre pour cela, parce qu'Allah n'en accepte rien, comme Il dit,


" Si vous ne croyez pas, Allah se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il n’agrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il l’agrée pour vous " [sourate Az-Zumar :7]

" Aujourd’hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l’Islam comme religion pour vous " [sourate Al-Ma'ida :3]

Donc il est interdit de les féliciter, qu’ils soient collègues au travail ou autres.

S'ils nous félicitent à l'occasion de leurs fêtes, nous ne devons pas répondre, parce que ce ne sont pas nos fêtes et parce qu'elles ne sont pas des fêtes acceptées par Allah. Ces fêtes sont des innovations dans leurs religions et même celles qui ont été prescrites autrefois, ont été abrogées par l'islam, avec lequel Allah a envoyé Muhammad (salallahu 'alayhi wa sallam) pour toute l'humanité. Allah dit :


" Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants " [sourate Al–‘Imran :85]

Il est haram pour un musulman d’accepter des invitations à de telles occasions, parce que c'est plus mauvais que de les féliciter, car cela implique la participation à leurs célébrations.

De la même façon, on interdit aux musulmans d'imiter les mécréants en organisant des fêtes à de telles occasions, en échangeant des cadeaux, en distribuant des bonbons ou de la nourriture, ou en prenant congé, etc, parce que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit :


" Quiconque imite un peuple fait partie d’eux. "

Shaykh Al-Islam Ibn Taymiya (rahimahullah) a dit :

" Les imiter pour certaines de leurs fêtes implique que l'on agrée leurs fausses croyances et pratiques et leur donne l'espoir qu'ils peuvent avoir l'occasion d'humilier et d’égarer le faible. " [Iqtida Al-Sirat Al-Mustaqim Mukhalifat Ashab Al-Jahim]

Quiconque fait quelque chose de la sorte est un pécheur, s'il le fait par politesse, pour être amical, parce qu'il est trop timide pour refuser, ou pour toute autre raison, parce que c'est de l'hypocrisie en islam et parce ce que cela rend les mécréants fiers de leur religion.

Nous demandons à Allah de rendre les musulmans fiers de leur religion, de les aider à y adhérer fermement et de les rendre victorieux sur leurs ennemis, car Il est le Fort et Tout-puissant.




Article tiré du site clearpath.com

Source : Majmu'a Fatawa wa Rasa'il

Traduit en français par les salafis de l’Est
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MessageSujet: Re: Concernant les fêtes mécréantes   Concernant les fêtes mécréantes I_icon_minitimeJeu 23 Avr 2009 - 12:02

Le 1er avril




Musulmans !
Irez-vous pécher ce jour-là ?!




Sommaire

- L’origine du poisson d’avril - 2 -
- Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient en ce jour. - 4 -
- Une coutume religieuse étrangère à l’Islam... - 5 -
- Fatwa d’un grand savant à ce sujet - 6 -



Et pourtant il y a bien un jour dans l’année où néophytes et experts partent à la pêche pour « pécher » … un poisson ou « pêcher » du poison !

En effet parmi les coutumes qui résultent de notre élan enthousiaste et insouciant à suivre le modèle de vie non islamique se trouve une coutume très répandue, celle du poisson d’avril. Mentir durant ce jour, tromper quelqu’un ou le ridiculiser sont non seulement autorisés, mais encouragés par ce phénomène de société. Celui qui se montrera le plus rusé, le plus malin ou fera preuve d’imagination féconde et aiguisée sera digne des appréciations les plus élogieuses.

Cette mauvaise plaisanterie cause de nombreux torts à bon nombre de personnes…

Du point de vue de l’éthique, le côté pernicieux et funeste de cet événement n’est pas à démontrer. Par contre son explication historique, tant peu soit-elle authentique, est intimement liée à des antécédents païens et se révèle être tout à fait déplorable pour ceux qui croient à la prophétie de Jésus (sur lui la paix).



L’origine du poisson d’avril


Les historiens ont émis des avis divergents à propos de son origine. Certains historiens disent qu’en France, avant le 17ème siècle, le début de l’année coïncidait avec le mois d’avril. Les Romains avaient l’habitude de vénérer leur déesse Vénus pendant ce mois. La traduction de Vénus en Grecque était Aphrodite et il est possible que l’origine du mot avril vienne de cette nomination grecque (Encyclopédie Britannica 15ème édition vol 8, p 292).

Ainsi, le début du mois d’avril correspondait au premier jour de l’année et à la célébration d’une déesse. Les gens organisaient des festivités dans lesquelles les plaisanteries et les moqueries égayaient l’atmosphère. Les cadeaux que l’on s’offrait prenaient parfois des tournures de moqueries. Et petit à petit le poisson d’avril prit forme.

L’histoire rapporte également une autre version de l’origine de cet événement. Il est dit que le 21 mars était le début du changement de saison. Certaines personnes interprétaient cela comme une moquerie du ciel. Puisque la nature se gausse de nous, alors nous aussi durant cette période on va se moquer les uns les autres ; qu’Allah nous préserve de cette bassesse et de ce mauvais comportement ! (Britannica, vol 1 p 496).

Qu’ils l’aient fait pour suivre les « railleries » de la nature ou pour se venger d’elle, cela reste indéterminé.

On dit aussi que cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er avril comme on a vu précédemment, mais le roi de France Charles IX décida, par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps. Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril.

Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l’ichthus chrétien), la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Ainsi naquit le poisson, le poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement. Plusieurs usages semblent s’être en fait mélangés, avec celui du carnaval :

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->marquer la sortie du signe zodiacal des Poissons, dernier signe de l’hiver

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->prolonger la période du carême, où il n’était permis de manger que du poisson,

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->confondre le benêt en lui offrant un poisson à une époque de l’année, celle du frai, où la pêche était interdite.

Ces origines prouvent qu’il est regrettable que les musulmans imitent les incrédules et les insouciants… Prenez garde chers musulmans, vous rendrez compte de chaque acte devant Allah !!! Ce qui suit va vous surprendre !





Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient en ce jour


Une troisième version est rapportée par l’encyclopédie Larousse qui affirme être l’explication la plus authentique.

Elle mentionne que selon les traditions juives et chrétiennes, le premier avril correspond à la date à laquelle les Romains et les juifs ont fait de Jésus la cible de leurs moqueries et railleries. Cet incident est mentionné dans la bible :

« Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage et ils l’interrogeaient en disant, devine qui t’a frappé et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures » (Luc 22 ; 63-65).

Les textes bibliques rapportent également que Jésus (sur lui la paix) fut tout d’abord présenté à la cour de justice juive avant d’être transféré au tribunal de Pons Pilate afin d’être jugé. Mais ce dernier l’envoya vers le tribunal d’Hérode qui de nouveau le retourna chez Pilate. Selon le Larousse, le but de ce va-et-vient entre les deux tribunaux était de prendre en dérision notre prophète Jésus (sur lui la paix) et de lui infliger des peines et difficultés. Le premier du mois d’avril commémorerait ainsi cet incident honteux.

Le Larousse met encore plus d’emphase sur l’aspect tragique de cette dernière version en précisant que le mot poisson a été substitué à celui de poison dont la signification reflète la souffrance et la douleur qui entache l’événement. Ainsi, cette coutume était maintenue en souvenir des difficultés subies par Jésus (sur lui la paix).

Mais tel n’est pas l’avis de tout le monde : un autre auteur français a apporté une explication différente et pour le moins originale sur le mot poisson. Selon lui, le mot poison n’a pas sa place dans l’histoire. Poisson est bel et bien le mot utilisé dès le départ. Cependant, il correspondrait aux initiales de 5 mots dont la signification se rapporte à Jésus, fils, messie, Dieu et rançon (Encyclopédie arabe Farid wadjaddi vol 1 p 21,22).

Quoi qu'il en soit, le Larousse défend rigoureusement sa version, témoins à l’appui. Mais ce qu’il y a de plus surprenant dans cette affaire c’est que cette piteuse histoire n’a suscité aucun remous dans les sphères religieuses catholiques !!

Qu’elle n’effleure la sensibilité religieuse de personne c’est une chose, mais que tout le monde s’associe pour célébrer aveuglement et ironiquement cet événement pitoyable qui rappelle l’avilissement d’un Prophète de Dieu, c’est une attitude qui interpelle notre conscience.

Ces faits, au lieu d’être tournés en dérision, auraient dû créer l’indignation et la consternation surtout dans le cœur de ceux qui ont fait de Jésus la figure emblématique la plus sacrée de leur religion.





Une coutume religieuse étrangère à l’Islam


Il n’en demeure pas moins que très probablement le poisson d’avril tire son origine d’un événement religieux étranger à l’Islam. Des fêtes vénusiennes en passant par l’imitation des facéties de la nature prétendent-ils et du souvenir des mésaventures de Jésus chez les Romains, quel que soit la vraie version des faits, elle sera néanmoins empreinte d’idolâtrie ou d’impudence ou d’humiliation qui sont des éléments sévèrement réprimandés dans l’Islam et du coup estampille cette coutume du cachet de l’interdiction.

En résumé trois facteurs d’interdiction se dégagent de cette pratique :

1) Prohibition du mensonge et de la tromperie dans l’Islam.

Notre Bien-aimé le Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) nous en a mis en garde :

« Malheur à celui qui parle et ment pour faire rire les gens, malheur à lui, malheur et destruction à lui » (Authentique, rapporté par Abou Daoud vol 2 p 233)

Notre Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) a dit également :

« Trois signes sont révélateurs d’un hypocrite : lorsqu’il parle il ment… » (Rapporté par Boukhâry et Mouslim)

Le mensonge est en faîte une grande trahison envers l’autre.


2) Interdiction de la malveillance :

Il est rapporté du Messager d’Allah (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) que « le (vrai) musulman est celui dont les autres sont protégées (des méfaits) de sa langue et de sa main » (Rapporté par Boukhâri et Mouslim)

<!--[if !supportLists]-->3) <!--[endif]-->Qu’un musulman juge de lui même ! Une coutume dont l’origine prend sa source dans l’idolâtrie ou l’indécence ou rabaisse un Prophète de Dieu mérite-t-elle notre adhésion ?

Le problème est que beaucoup de musulmans croient à tort que l’on peut mentir si cela est fait par plaisanterie !! Ceci est faux, car cela contredit en effet la parole du prophète : « Je plaisante, mais je ne dis que la vérité » (Rapporté par Tabarâny et authentifié par Al-Albâny dans sahih al-jami3)

Et le hadith rapporté par Abou Hourayra qui raconte : « les compagnons interpellèrent le prophète en disant : « tu nous taquines ô Messager d’Allah ! » Il répondit (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) : « (oui), mais je ne dis que la vérité » (Rapporté par Attarmidhy et authentifié par Al-Haythamy)

Ces deux hadiths prouvent que le musulman peut plaisanter mais sans outrepasser les limites par le mensonge et tromperie.

Aussi le poisson d’avril est d’autant plus détestable qu’il n’est réussi chez le plaisantin que si la personne visée par cette prétendue plaisanterie se trouve dans un état d’angoisse ou d’anxiété. Plus la personne a peur et plus la plaisanterie est réussie !!! Les plaisantins n’hésitent pas à faire croire à une mort ou à une chose de très grave notamment entre les amis ! Mais où est l’amitié dans tout cela ! L’islam interdit de faire peur à autrui pour rire et s’esclaffer !! Justement, des compagnons du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) plaisantèrent avec une personne endormie qui prit peur en se réveillant ; regardez la réponse claire du prophète de la miséricorde : « Il n’appartient pas (il est interdit) au musulman de faire peur au musulman. » (Rapporté par Abou Dawoud et Ahmad et authentifié par Al-Albâny dans sahih al-jami3)

Que chaque musulman médite ces hadiths et cesse son entêtement dans le faux.



Fatwa d’un grand savant à ce sujet


Question posée à Cheikh Al-Fawzan (membre du Comité des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite), qu’Allah le préserve :

Il est répandu de célébrer dans les pays non musulmans ce que l’on appelle le poisson d’avril, le 1er jour du mois d’avril. Certains musulmans qui imitent les non-musulmans estiment qu’il est permis de mentir ce jour-là. Que pensez-vous de cette croyance et de cette imitation ?

Réponse : Louange à Allah,

Le mensonge est absolument interdit en tout temps. Et il n’est pas permis d’imiter les incrédules en cela et de s’assimiler à eux dans ce domaine ou dans un autre, compte tenu des propos du Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) : « Quiconque s’assimile à un peuple en fait partie ».



Extrait des Fatwas de Cheikh Salih al-Fawzan
Publié dans la revue Ash-Shaqaiq, n° 32 du mois de safar.





On ne devrait pas prendre cette pratique avec légèreté et se laisser piéger dans le filet des coutumes illicites. En réfléchissant quelque peu sur l’origine et la réalité du poisson d’avril on comprendra, Incha Allah, l’importance de ne pas aller à la pêche ce jour-là ou plutôt au péché ce jour-là !!



Auteur : Louqman Ingar
Revu, adapté et ajouté : Abu Hamza Al-Germâny
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