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 La bid’ah de la Muwaazanah

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AuteurMessage
Oum Mouqbil
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Oum Mouqbil


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Date d'inscription : 21/07/2007

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MessageSujet: La bid’ah de la Muwaazanah   La bid’ah de la Muwaazanah I_icon_minitimeSam 25 Aoû 2007 - 18:14

La bid’ah de la Muwaazanah

Shaikh al-Fawzaan





On demanda à Shaikh Salih al-Fawzaan :

"Sommes nous tenus de mentionner les qualités de celui contre qui nous mettons en garde ?"


Le Shaikh répondit :

"Non, ne mentionnez pas leurs qualités. Mentionnez seulement l’erreur dans laquelle ils sont tombés. Vous n’êtes pas chargés de leur procurer une tazkiyah (recommandation). Ce que vous êtes chargés de faire, c’est d’expliquer l’erreur dans laquelle ils sont afin qu’ils puissent s’en repentir, et afin que d’autres puissent s’en écarter.”. [1]



On demanda également à Shaikh Salih al-Fawzaan :

"Selon une idée répandue chez les jeunes aujourd’hui, il serait obligatoire de contrebalancer qualités et défauts lorsque l’on critique une personne. Ils disent ainsi : « Lorsque l’on critique telle ou telle personne à cause d’une innovation et que l’on expose ses fautes, il est nécessaire de mentionner également ses qualités (ce à des fins de justice et d’équité) ».
Est-ce donc le manhaj (méthodologie) ?
Cette façon de critiquer est-elle correcte ?
Est-il nécessaire pour moi de citer les qualités quand je critique ?"



Shaikh al-Fawzaan Salih :
Quand celui que l’on critique est d’Ahl us-Sunnah wal-Jamaa’ah et que ses erreurs ne sont pas relatives à la 3aqiida, alors oui... Ses bons cotés et ses qualités sont mentionnées. Ses fautes et ses erreurs sont moindres comparées à l’aide qu’il apporte à la Sunnah.

Mais quand celui qui est critiqué fait partie des gens de l’égarement, des Gens de la déviation et des gens aux principes destructeurs et altérés, alors il ne nous est pas permis de mentionner leurs bons cotés - quand il y a des bons cotés - parce que les mentionner induit les gens dans l’erreur et les amène à se faire une bonne opinion de ce fourvoyé, de cet innovateur et de ce déviant ou de cette personne à l’esprit partisan (hizbiyy).

Il risque d’accepter les idées de ce fourvoyé ou de cet innovateur ou de cette personne à l’esprit partisan. Et Allah jalla wa ’alaa en vilipendant les mécréants, les criminels et les hypocrites, n’a mentionné aucune de leurs qualités.

De même les gens de science parmi les salaf ont réfuté les idées des Jahmiyyah et Mu’tazilah et des gens de l’errance (égarement) sans jamais mentionner leurs bons cotés. C’est parce que leurs bonnes actions sont supplantées par leur égarement, leur mécréance, leur déviation et leur hypocrisie.

Il ne sied donc pas de dénoncer un égaré qui fourvoie les gens, un innovateur, un déviant et ensuite de mentionner ses qualités et dire que c’est un homme de bien, qu’il a tel ou telle qualité mais qu’il a commis une erreur. [2]

Nous vous disons : le fait de vanter ses mérites a plus de poids que le fait de dénoncer son égarement car les gens s’attacheront à cette louange. Donc lorsque vous vous faîtes les avocats de cet innovateur qui égare les gens et que vous vantez ses mérites, vous induisez alors les gens en erreur et cela ouvre la porte à l’acceptation des idées de ceux qui fourvoient les gens. » [3]

Il continua jusqu’à ce qu’il dise :

Quant aux sources de ce doute au sujet du fait de contrebalancer les défauts par les qualités lorsque l’on critique, un jeune s’est exprimé et a écrit un livre dans ce sens.
D’autres ont ensuite accueilli tout cela avec joie. Je suis tombé sur ce livre dans lequel l’auteur argumente en faveur du fait de contrebalancer et j’ai également lu le travail de cheikh Rabee’ bin Haadee al Madkhalee et il a réfuté de façon complète les thèses de ce livre dont l’auteur justifie l’usage du « contre-balancement », dévoilant ce que ce mot recouvre d’erreurs et de contre vérités, et expliquant la méthode employée par les salaf dans leurs réfutations : Ils critiquaient ceux qui fourvoyaient les gens, sans vanter, par ailleurs, leurs mérites, car cela aurait été contradictoire. [4]




Notes :

[1] Source : Kitaab ul-Ajwibah al-Mufeedah fee al-Jadeedah As’ilatil-Manaahij (p. 13-14).

[2] Qu’en est-il, alors, d’un innovateur égaré qui dit ouvertement des paroles de Koufr (mécréance) et d’apostasie, qui rapporte des paroles de la plupart des sectes, tels les Rafidha (chiites), Ash’ariyyah, Mu’tazilah, Khawariij, Jahmiyyah etc..., qui jète l’anathème (takfiir) sur certains compagnons du messager d’Allah, sala Allah 3alayhi wa salam, qui se moque de l’un des messagers et diabolise Uthmaan, radhi Allah 3anhou, et appelle à un Jihad destructeur contre les musulmans et propage une ignorance importante ainsi qu’un égarement évident au sujet de l’islam - qu’en est-il quand il est élevé au rang de “Imam de la guidée” dans les écrits des néo-Qutubis tel Salman Al-3awdah, le premier à avoir revivifié cette bid’ah, après que les fondations de celle-ci furent établies par Hassan Al-Banna il y à quelques dizaines d’années de cela ?!!.

[3] Et c’est dans cet état et sous ces conditions que se trouvent les néo-Qutubis et la secte de Abdur-Rahmaan Abdul-Khaaliq qui ont ouvert la porte de la tribulation, en y entrant au nom de Ahl us-Sunnah, qui ont fait la louange des innovateurs et des groupes de l’innovation en ayant montré de l’amour et de la fidélité pour leurs personnes.

[4] Oui, et ces livres sont bien ceux que les extrémistes Murji’ah de notre époque, comme Cheikh Rabee3 les a lui-même nommés, essayèrent de discréditer, d’attaquer et de ridiculiser, dévoilant au grand jour leur ignorance évidente de cette affaire. Et leurs collègues en occident, ceux qui sont empoisonnés par la doctrine néo-Qutubi, ont aussi rejoint les travaux de ceux qui ont inventé cette bid’ah de la “Muwaazanah”, et ils ont également suivi leurs mentors et leaders dans la volonté de jeter le dédain sur Cheikh Rabee3 en l’accusant et en l’attaquant à tort.


http://www.sounna.com/article.php3?id_article=26
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